Quand la nature parle

Aujourd’hui c’est la beauté de la nature qui a prit le dessus.
Il a fait chaud, les marrons chauds, mais même pas peur, nous ce matin on a fait travailler les biscotos, ratissage et ramassage des copeaux de bois éparpillés partout, après que les bûcherons (a y est j’en ai vu des vrais!) soient venus découper les rondins énormes qu’on avait devant la maison. Sous la chaleur, dur dur, avec en plus les enfants qui s’y mettait c’était folklo!
Cet aprèm forcement, qui dit beau temps, dit trekking poussette. J’ai repris un chemin que je n’avais pas fait depuis longtemps, le paysage était complètement différent, avec plein de fougères, des plantes et les arbres super touffus, comme au vrai printemps en gros ;p
Les bibittes sont de sorties elles aussi, c’est l’attaque des frapabords (mouches noires qui comment dire…empalent, en arrachant un bout de peau et en laissant un énorme bouton qui démange comme c’est pas possible, sympathiques bestioles) des moustiques et des petits papillons qui essayent de calmer le jeu. La dégaine du promeneur ou de la trekking nanny est assez cocasse, nette accélération à la détection d’une bibitte et mouvements de bras dans tous les sens pour essayer de chasser les 15 000 bestioles qui volent autour, elles m’auront pas, elles m’auront pas.
Pour l’instant, je me débrouille pas mal, trois piqûres de moustique seulement, pour une étrangère à la peau de blousse (mi-blonde mi-rousse) ça tient du record.
Par contre pour les plus grosses bestioles, à chaque petit bruit dans les fourrés, je sursaute comme une sauvage, j’ai trop peur de croiser un orignal ou un ours (merci grand papa Alain de m’avoir dit qu’il y en avait par ici!). J’ai d’ailleurs surprit des craquements de branches puis une ombre de chevreuil qui se sauvait sur ma droite, tant que c’est pas plus gros ça me va. Trekking poussette funky qui a finit en portage bébé dans une main et poussage poussette dans l’autre, Mali pleurait a fond, faut dire qu’il faisait super chaud, mais bon hey qui est ce qui poussait?
Et pour finir ce soir après notre (premier) repas gastronomique de vrais américains (double burger-frites) je me suis dit qu’une petite marche ne me ferait pas de mal, pour faire couler tous ces lipides (c’est ça Marta je me gourre pas?) et quelle bonne idée j’ai eu, déjà, je pars l’esprit léger sans enfant (on profite qu’il y ait maman ET papa ce soir) et je vais voir le coucher de soleil sur les vallons québécois, trooooop beau (je prend une photo pour vous montrer a quoi ça ressemble la prochaine fois) et en prenant un petit chemin de campagne, je vois un chevreuil qui bondit a tout va dans le champ juste a cote de moi, bon j’ai un peu de mal a détecter les animaux, ils sont tous couleur foret, donc va les voir entre 2000 sapins, la c’est parce que j’ai vu son petit derrière blanc quand il faisait le cabri. Et le petit coquin s’est arrêté un instant quand il m’a vu, il m’a fixé, je l’ai donc fixé aussi et la c’était magique, 2 bonnes minutes a se regarder sans bouger … puis zou il est repartit dans la foret comme si de rien n’était. J’étais bouche bée avec un sourire émerveillé, trop mignon comme expérience. Si on sympathise je vous mettrais 2 ou 3 photos de lui.

Faites de beaux rêves, moi je vais rêver de mon chevreuil, parce que les bûcherons c’est pas vraiment ça…
Susan nous a dit hier pendant notre ladies’ night en ville que les électriciens étaient canon, alé demain pour en avoir le cœur net, je fais péter les plombs :D