dimanche 17 février 2008

Carnaval de Québec, 400ème/Samedi

Encore une fin de semaine ou on a pas chômé!
Des activités en veux-tu en voilà, décidément Québec est une ville pleine de surprises.
Peut-être en avez vous entendu parlé, cette année Québec fête ses 400 ans et pour l'occasion la ville sort l'artillerie lourde niveau animations carnavalesques.
Nous avons commencé notre week-end par une PETITE balade (hum laisse moi rire) des chutes de Montmorency gelées...par -25, tu m'étonnes qu'elles étaient gelées!
Les deux voitures garées au parking de l'église, nous descendons tous les dix, une belle brochette de frenchies, vers les chutes de Montmorency qui se trouvaient plus bas (à ce moment précis on ne sait pas encore exactement à combien de métres (kilométres?) plus bas ca se situe), la feinte étant d'éviter le parking payant des chutes.
On suit donc le petit raccourci des connaisseurs du groupe, il fait - 25, avec le vent on frise les -30, mais de bonne humeur on se dit qu'on va y être dans pas longtemps.
Huuuum seul hic, il faut qu'on escalade des murs de neige pour longer la voie ferrée, et Marlou Aude et moi, on avait pas vraiment prévu ni le froid, ni d'enfoncer dans 2 mètres de neige.
Ah vive le raccourci! Du coup les bottes en peau de lapin enneigées et la face en feu, on check toutes les 2 minutes derrière nous, voir si y a pas un train qui se pointe, sinon j'aime autant vous dire qu'on est mal. Par chance, les trains au Québec, c'est un par jour, bon ok le train est long par contre, au bout d'un quart d'heure tu n'as toujours pas vu le dernier wagon, hein Mélany :D

Une fois arrivés en bas du téléphérique (qu'on ne prendra pas d'ailleurs, ah nan c'est pour les feignants, nous on se la joue sportifs et djeunz dans l'âme jusqu'au bout) on est bien content de trouver un endroit ou s'abriter car on ne sent plus nos extrémités!
Le temps de décongeler 5 minutes et on est reparti.


Une petite photo avec Bonhomme, l'emblème du festival de Québec, tout gros et tout blanc (hommage à Carlos)

Au loin, les chutes nous appellent, alé zou tous dehors on va aller voir ca de plus près, oui tout en bas, en bas on verra mieux.
Une bonne promenade dans la neige se fait pressentir, mais si près du but ca serait dommage d'abandonner.

La file de gens en tout petit sur la droite, c'est la petite marche qu'il nous reste à faire pour être vraiment en dessous des chutes...

Raphaël me donne des chaufferettes à mettre dans les gants, parce qu'à enlever mes gants pour prendre des photos, c'est bien joli, mais je ne sens plus mes doigts, aaah qu'est ce que je ne ferais pas pour vous.
Une fois vraiment en bas des chutes, on ne peut pas être plus près sinon après on est dedans, déjà là on se prend plein d'embruns dans la face, ca nous raffraichit (Ahahahahaha)

En haut de la butte une idée nous vient! Si on descendait la butte sur les fesses en mode luge (sans luge, ok).



C'est parti mon kiki on s'élance et on y va ''Yhaaaa'' trop l'fun en plus y a plein de neige qui rentre dans le pantalon, trop coool je vais enfin comprendre au premier degré l'expression être un vrai ''cul gelé''.
Ah on en apprend des choses au Québec!

En repassant devant le parking des chutes on remarque avec stupeur que les barrières sont ouvertes... Mais oui les voitures passent sans payer le parking, naaaan aurait-on fait tout ce chemin pour rien, alors qu'on aurait pu garer la voiture juste là à 20m des chutes?????? Là nos regards plein de hargne cherche le coupable qui a eut a bonne idée de nous faire économiser un parking gratuit ???!!! Parce que maintenant il reste tout le chemin à refaire en sens inverse avec le pantalon gelé en sus!
Je le hais je le hais celui qui nous a fait ca! Mais pour son honneur je tairai son nom.
Une fois de retour à la voiture, on se dit alé maintenant on va en haut des chutes, heyhey on les veut sous toutes les coutures.
Bon là on y va en voiture quand même faut pas déconner. On nous la refait pas le coût du parking gratuit, on se gare pile au bout du bout. Une petite vue d'en haut, sur le pont il caille un max, mais arrivé à un moment, froid pour froid on ne sent plus la différence.

Petit belvédère


No comment


Ce petit chemin qui sent la noisette-èteu


Aude et Marlou qui se dépêchent de rentrer frigorifiées sur le pont


Et voila la photo de tout en haut, youhou les petites fourmiiiis en bas

Le plein de photos fait, hop c'est bon on peut aller manger, on crie tous famine avec toute cette énergie dépensée. Ah bah nan fausse joie, il faut aller chercher les clefs de l'auberge avant. Rrrhhh, direction l'île d'Orléan ou nous allons passer la nuit. On découvre ou re-découvre la beauté de cette île juste à côté de Québec sous la neige (et c'est peu de le dire car il y a des bancs de neige de 2 mètres, ca en vient même à nous cacher le paysage), et l'impatience de voir à quoi ressemble nos auberges, nous fait tenir tête à notre estomac.
On découvre en premier celle des filles, Aude et Marlène ont une auberge à 10 minutes de la nôtre, faute de place. Elle s'appelle ''l'île flottante'' et est trés chaleureuse, l'aubergiste, un francais trés bavard, nous raconte sa vie pendant que le reste du groupe patiente dans les voitures, autant vous dire qu'on se fait appeler Jeannot, parce qu'on est un peu longuet :D
Les filles en pantalon de neige, prêtes pour le grand froid nocturne et l'aubergiste remercié, on est en route pour notre auberge, appelée ''Au p'tit bonheur''. Petit problème : pour accéder à l'auberge il y a une pente raide d'à peu près 20° et les pneus 4 saisons (toujours ces fameuses voitures de location) ils aiment pas ca, on essaye une fois, on patine et on redescend, on essaye deux fois, on refait la même, du coup on se gare en bas et on la monte à pied, les valises à la main et le ventre vide maaamaaan, pourquoi nous!
Première impression, les fenêtres sont complétement recouvertes par la neige. Le charme de l'une des plus vieille maison de l'île opère...



Il a un petit peu neigé ces temps-ci...


La cuisine, ou on a pris nos petits dej'




et le petit salon ou se donnait des super-parties de touché-coulé nocturnes loool


La porte qui dissimule notre dortoir presque privé, alé Bob sans rancune

Les bagages déposés et le lit superposé fait, on redescend à la voiture, on en aura passé du temps à aller à cette voiture.


Prochaine étape : M-A-N-G-E-R ! Il est 3h30 et on en peut plus. Notre choix se porte sur ''le Bacchus'', un petit resto recommandé par notre aubergiste, on le trouve grâce à... moi! (alé je me lance des fleurs, ca rattrape toutes les fois ou je pars dans la mauvaise direction), mais là la serveuse nous dit que le resto ENTIER est réservé pour la saint valentin (on est le 16, mais c'est pas grave) et qu'elle ne peut pas nous servir, ses clients arrivent tous dans 15 minutes, huuum alors là je veux bien que les québécois mangent tôt mais 3h45 ca fait quand même un peu tôt !!! On enrage, mais on la laisse avec ses tables réservées et on se trouve un plan B, le resto ou on mange comme chez mémé dixit notre aubergiste.
On s'arrête une première fois, en croyant qu'on est arrivé mais on tombe sur un traiteur qui ne fait que des repas à emporter. Ils ont l'air délicieux cela dit, ce qui décuple notre appétit. On reprend donc le chemin en ne perdant pas espoir de manger un jour, et au bout de l'île on tombe sur le fameux resto comme chez mémé. AAAAAAAAHHH enfin!
Le sourire aux lèvres, on rentre, et là on constate avec stupeur que ca ressemble un fast food, trop drôle, je m'attendais pas du tout à ca, mais à quelque chose de plus petit et plus cosy, par contre la gérante ressemble bien à une mémé. On commande tous un cheeseburger-frites trempés dans l'huile :D Huum trés rafinés les repas de chez mémé sur l'île d'Orléan!
M'enfin on mange et c'est ce qu'on voulait avant de ré-affronter le froid. On sort de là et on a le droit a un beau couché de soleil et bah oui 17h il fait nuit ici!


Québec vu du pont de l'île d'Orléans

On rejoint Québec en traversant mon chouchou pont et à nous le carnaval! On monte les je-ne-sais-combien de marches qui contournent la citadelle du chateau de Frontenac pour nous mener aux plaines d'Abraham, là ou se trouve toutes les animations. La ville de nuit a ce petit charme qu'on ne retrouve pas la journée, so charming.

Bon mon appareil rend pas super la nuit mais vous reconnaissez le chateau Frontenac qui figure sur toutes les brochures touristiques du Québec.


Il y avait des sculptures de glace un peu partout dans la ville pour le festival.

Venus à bout des marches, on observe le carnaval de Québec de notre super poste d'observation un peu en hauteur et on reste captivé par les descentes en rafting sur glace.

Du coup ni une ni deux, on se jette tous au guichet qui vend les tickets et on est pas decu c'est vraiment l'fun! On crie tous comme des dératés sur les bosses!

Aprés ca on se fait une petite partie de hockey miniature sans patins ou ca glisse comme pas possible même si c'est pas sur de la glace, on s'éclate comme des petites folles avec Marlou, et youhouuuu je gagne le match!


Aprés rien de tel qu'une petite visite au chateau de glace qui change de couleur toutes les minutes, en sortant bien sûr par la sortie des artistes: en glissade sur les toboggans glacés :D

Par dessus ca, pas le choix de tester le vin chaud canadien, baptisé ''le Caribou'' ou ils ont rajouté en plus du whisky, rha ca dégage les bronches jvous le dis.
On passe devant les queues de castor, ce sont des beignets fris dans l'huile avec en garniture, sirop d'érable, beurre de peanut ou nutella, ils pourraient se retrouver en lice du concept de lutte contre la faim dans le monde d'après moi.
Nous ne nous arrêtons pas, car le resto nous attend, on délaisse le défilé sous -20, car d'aprés les échos qu'on a eu, le défilé de la semaine dernière avait 2h de retard, de quoi perdre une jambe ou un bras. Nous redescendons donc vers ''le 48'', un super resto que Raphaël nous a réservé (et pis ca faisait au moins 4h qu'on avait pas mangé!)
Habillée avec mon pantalon de neige, mon gros pull et ma coupe qui a épousée la forme de ma tuque, je me sens trop classe parmi la clientèle huppée du resto.
Alé pas grave, l'habit ne fait pas le moine ;)
Les mets sont délicieux et la déco des toilettes me ravie (musique d'ambiance, télé, rien n'est laissé au hasard)
Claqués par la marche et la lutte incessante contre le froid, on rentre à l'auberge ou la bataille de salle de bain commence, preums à me laver les dents, et non merde le voisin a été plus rapide. Ce qui fait qu'on se retrouve facilement à 6 dans une salle de bain en train de cracher son dentifrice, c'est plus convivial.
L'ambiance dortoir est bien là, on médit sur le seul intru de notre chambre qu'on ne connait pas et qui n'est pas encore rentré, Bob ''le louche''. À bout de force et de blague, je mets les boules quiès et bonne nuit la compagnie.

Demain est autre jour...

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