Part 6 - Banff & the Sulphur Gondola

Journée évasion!

On commence par les montagnes vues du ciel, sous un soleil omniprésent et c'est tant mieux parce qu'en haut, il fait pas mal froid.
En bas de la Sulfur Gondola, on se demande à quoi ça ressemble tout là haut et une fois en haut on ne veut plus redescendre, les panoramas sont à couper le souffle.

Mais malheureusement le bus nous attend pour nous redescendre en ville, donc on emmagasine tout ce que l'on peut et on profite de chaques minutes.

Rien de tel qu'un bon shopping, pour nous remettre dans le bain de la civilisation. Oui, il faut penser aux cadeaux souvenirs (le poids et la taille étants assez limités, si je veux que ça rentre dans ma valise).
C'est ensuite dans l'esprit cowboy que la journée continue, cet aprem c'est horseridding en forêt, avec de vrais cowboys messieurs dames, du coup on sort l'artillerie lourde, chapeau, bandana et en selle!

Mais avant de monter en selle, on a une bonne heure et demi d'attente (Merci James pour le timing!), du coup on improvise des jeux et des photos souvenirs.

Mais là surprise sur le terrain de baseball, un groupe de dears se pointent, et ils ne sont pas farouches, petits comme grands, il y en a même un qui s'aventure sur le terrain pour jouer à la baballe.

Après cette pause naturalia, c'est l'attribution des chevaux, le mien ne me satisfait guère... Il est tout moche!
En plus comble de l'ironie, il s'appelle "Crow". Beaucoup moins sexy que Russel!!

En plus il s'arrête tout le temps pour bouffer, mais bon on keep the smile

Aimie par contre adore le sien !

Image volée en route

La line-up de dadas est impressionante, et les talonnades que se font les chevaux entre eux le sont tout autant (surtout le mien qui prend un malin plaisir à croquer les fesses du cheval de devant, j'ai toujours une chance folle avec mon cheval, rapellez-vous de Viking...)
Entre deux coups de sabots, on profite du paysage, qui je dois le dire vaut toutes les talonnades du monde.

Après une bonne heure de promenade on arrive dans un énorme enclos où on laisse les chevaux et place au barbecue géant où sont servis de vrais bons steaks, c'est notre halte souper.
Autour de longues tables en bois et à côté des jeux de lasso, on soupe tranquilement au coeur de la nature, des maringouins et des bonnes jokes.
Et puis le style cowboy du groupe, colore toutes les nationalités autour du fun à la Dallas.
Le ranch, l'odeur du crotin et l'accent des guides à l'américaine me transportent tout droit dans la peau de Sue Ellen. De nouveau en selle, je plane dans un autre monde, jusqu'à ce que la rêne droite (ou gauche je ne sais plus) de mon cheval se fasse la malle en passant par dessus l'encolure. Là finis les rêves de voir JR débarquer à travers bois, je rêve juste de pouvoir choper un guide pour lui demander de l'aide, afin que mon cheval ne se barre pas sans que je ne puisse rien contrôler.
Pas de guide à l'horizon, ils sont tous à Pétaouchnok-les-oies, du coup j'improvise un plan B, qui vous le verrez par la suite sera loin d'être le meilleur. J'essaye tant bien que mal de repasser la rêne droite du bon côté, mais rien n'y fait, surtout pas le cheval qui tire tant qu'il peut sur les rênes pour bouffer tout ce qu'il trouve. Un buisson paraît faire son affaire, j'en profite pour descendre rapido et lui remettre les rênes convenablement. Mais c'est quand je veux remonter en selle qu'un problème s'impose, "Crow" a finit de disséquer les branches du buisson, il se met alors à trotter pour rejoindre ces compatriotes équidés. Moi à ce moment là, j'ai juste un pied dans l'étrier et le reste de mon corps balote au grès des secousses de Crow qui s'emballe. Je lache donc prise et boum badaboum je me retrouve par terre toute crapoute. Rien de bien méchant, je ne suis pas tombée de haut, ni avec beaucoup de vitesse, mais j'ai quand même envie de me cacher.
Le guide qui a plus le style de Bobby que de JR, arrive ENFIN! En me demandant mais qu'est ce qui t'arrive (je vous épargne son accent américain incompréhensible), et ben il m'arrive que ce con de Crow ne voulait pas que je remonte sur son dos. Il me tient donc Crow pour que je remonte en selle et effectivement avec de l'aide c'est plus facile. Tout le monde me demande si je suis OK, "yes i'm fine!", je suis juste complètement honteuse. Et ce n'est que 5 minutes plus tard que je me rends compte qu'en plus d'avoir cassé mon bracelet, j'ai perdu mon appareil photo dans ma chute!!!!!!! LA C'EST LE DRAME DE MA VIE!!! Je ne respire plus, en attendant que mes voisins de derrière passent le message au guide (qui évidement est repartit au bout de la file) afin de savoir si il a récupéré my camera!!!!
Je panique à l'idée d'avoir perdu toutes mes photos depuis le début du séjour et d'avoir en plus (!) perdu mon cadeau de départ. Je ne suis même pas sûre que tout le monde ai compris ma question en anglais, mais je veux juste entendre un "YES I'VE GOT IT!".
Il se fait tarder mais il arrive (le temps que le message passe de cavalier en cavalier, dans un sens et que la réponse arrive dans l'autre sens), mon YES est là! Je bénie le ciel et remercie Conny qui apparement me l'a ramassé, ne me demandez pas comment. Peut être est-elle contorsionniste professionnelle en Allemagne! Que sais-je? Et je m'en fous, je suis juste soulagée que quelqu'un me l'ai récupéré. Les dernières minutes de la balade me parraissent une éternité pour rentrer au ranch et ce n'est qu'une fois mon appareil photo dans les mains que je respire de nouveau normalement. Tout à l'air de fonctionner en plus, à part un petit accro sur le boitier. Au moins maintenant je ne le confondrai plus.
Remise de mes émotions, je rends Crow sans aucun regret, beubye!
Et comme la vie Contiki ne s'arrête jamais sans une bonne soirée fiesta, James nous emmène dans la boîte branchée de Banff le "Hoodoo Lounge".
Messy messy night dont je n'évoquerais pas les détails icite ;)